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Tableaux objets
Reveillée brutalement cette nuit. 2h22. Je suis restée interdite, fascinée par cette suite de 2.Deux-deux-deux. Pourquoi toujours deux ? Et puis ce brusque besoin d'écrire, jusqu'à 5h .Le sommeil m'écrase et m'emporte à nouveau jusqu'à midi.
Après.
Je me suis laissée entraîner par la douce paresse des jours sans impératif. Volent au vent la famille, le travail, les amis, la politique, le monde, les maladies. Je songe, allongée sur mon lit, l'édredon sous ma nuque assis, le volet entrouvert. Filet de lumière. J'observe les bruits de la vie. Je rêve couleurs, musique, poésie. Je m'assoupis. Pas si quiète la vie.Etrange chez toi l'autre fois. A califourchon sur mes reins, tu tapotes mes fesses comme un enfant son ballon. Tu ris. Je souris. Tu glisses ta main sur ma cuisse, je me crispe. Fronce la jupe. Bronchent les sourcils. Je n'ai plus ce désir de toi. C'était avant. Deux chairs en accord majeur, deux cortex en dissonance. Mélodie improbable. Savoir n'être qu'un corps ? Gommer l'esprit parfois ? Non. Il est temps. Je rentre chez moi. Je t'ai aimé. Et toi ?
Toi, amie, tu m'as dit : à refuser les compromis, tu resteras seule. Faire le choix d'être seule plutôt que de se fourvoyer en couple par dépit, n'est ce pas là déjà un lourd compromis ? Compromis. L'amour en compromis ce n'est rien d'autre que la raison.
Ok. Pose le stylo. Décroche les douleurs. Accroche tes couleurs. Vite. Plus de terre ni de toile. Shit. Trop tard. Fouille le support chez toi. Pourquoi pas la boite à pizza ? Les pigments glissent, la bouillie de papier régurgite. Cette plaque de bois, là. Noire. Monochrome parfait. Mais n'y touche pas, ne la dénature pas. Pose-la au sol.
Tourne autour de toi, écoute les objets, intrigués, dans leurs atomes industrialisés. Invite-les, eux qui t'observent et n'attendent que ça. Amuse-toi, déplace-les, fais-les tourner. Tu vois, c'est facile. Tu es lassée, fini de jouer ? Replace-les dans le rang avec tous ces ballons qui attendent d'être emportés par le compromis.
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Commentaires
>Il est frais mon poisson, il est frais!!
Ahahahah : " o thon"!!! Comment-veux-tu que je reste crédible après ça? hahhaah! Allez, remettez-moi une vidéo de par chez vous Mossieur!pas si quiète
" L'amour en compromis ce n'est rien d'autre que la raison. " Bang ! Quelle vérité. Quelle couleur faut-il choisir ? Blanc résignation ou violet formol ? Une fade qui nous efface la passion du ventre et des lèvres ou quoi donc ? L'amour en compromis, PFFf! Ça fait crever l'urgence de créer ces longs jours las. Crains pas miss dame, miss Magwann, t'as ton chaman en toi !!!Prescription
Turbulette & haltères & cutter ? "Rinse the raindrops". Mc Cartney, album "driving in the rain". Idéal pour danser comme des débiles.>Nina
Ma chère Nina, je rouspette, je bougonne, je peste contre les hommes, mais j'ai toujours ma poche de couleurs dans le jean, j'attends juste le bon coco pour lui peinturlurer le coeur!>Cedric
Yeah! :-)Celle dont je ne me lasse pas non plus, c'est "Goodnight Tonight" à l'époque Wings de Mac Cartney, un pur bijou>Boro
Huhu Ménie Gregoire! Quelles belles citations! Nous parlons ici de mon collocataire qui, bien que gentil, est sujet à de régulières diarrées verbales incontrôlées.Et moi j'ai plutôt le boomerang destop...Il aime bien que je l'engueule à ce qu'il m'a dit.Alors si tu as le dérapage labial qui invite à l'avoinée, oui, tu peux postuler! :-)Myke Tison est mon ami ...
J'avoue que le rôle de punching ball ne me va franchement pas comme un gant (de boxe) ...>Boro
Et moi j'avoue que le rôle du gant de boxe c'est vraiment pas mon truc. M'enfin, il faut que jeunesse se passe comme on dit. NB pour vous autres qui me lisez( merci!): les derniers commentaires echangés avec Boronali n'ont rien à voir avec le contenu de mon post mais rapport au blog it express que j'ai affiché hier soir, ma foi quelque peu vivace...11aodaiLundi 21 Mai 2007 à 23:34un coup de blues?
l'amour en compromis, jamais ça ne t'irait pas au tein...et cette bouffe mag? ça te va bien le blues mais je préfère tes éclats de rire des bises ma belleAhhhhhhhhhh
on oublie rarement les bons coups...coups de reins, coups de coeurs, coups tt courts....que la force soit !>Aodai
Oh ma petite blogtrotteuse!Tu sais, je suis une petite commédienne, je pleure cinq minutes à la mort et je repars avec une blague carambar! :-)J'arrive toujours à me marrer des aiguilles dans le coeur!Oui oui, on va faire venir les poulardes et les sangliers très bientôt! Je reste encore quelques jours dans le formol, assommée par le taf, et hop! Un blog apéricube! Bises!..
Compromis, compromis. Ce mot fait peur. Non, ce mot irrite. Condamne-t-il les excès ? Condamne-t-il TOUS les excès ? Faut pas hein ? Non, faut pas. Les excès font respirer quand les compromis font asphyxier. Oui, sans doute. Mais est-ce aussi schématique que ça ? Probablement pas. Tout cela me chatouille le cortex, me gratouille les neurones. Je ne sais jamais de quel côté faire pencher la balance… Sinon, très sensuelle aussi ta note.>Benoit
"Les excès font respirer quand les compromis font asphyxier". C'est cette phrase là qui me chatouille moi. On en reparlera Benoit.
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Moi, je tombe très régulièrement sur 11:11 ... Bon, c'est décidé, je lance le magwann-o-thon ... Y' a comme qui dirait urgence !