Terre abîméed'avant, je t'ai retrouvée, en poussière, toute éraflée. Le tour de toi, crâne fracassé, visage fermé.
Tu n'es pas belle, tu fais semblant de poser. Poche béante en dedans. Martèle, martèle, le corps ouvert.
Crains, chair d'homme : le sein est plein, la tête tronquée.
Lui, s'il veut te percer, c'est en pleine tête qu il doit cogner, qu'il t'empiffre avec ses mots. Caresse la peau de ton encre humide, introduis cette cavité.Coit verbal. Tu veux la mater la terre fertile ? Cette Gaia est sèche du fond. D'autres avant toi l'ont dégueulée. Déserte. Prends le temps de déserter. N'avale pas la ciguë, elle est sucrée.
Le début du monde Le temps n'est rien qu'une surface invisible, la poussière
Un souvenir d'antan, un coeur noir glacé par les plaines acides,
Le crâne est une boîte, un vide savamment orchestrée,
Tu es belle, tu t'offres et l'homme de te trouver...
Tu es terre, tu es fertile, tu es un mois d'avril,
Tu caches tes secrets, abîmée par le jour...
Tu es le mouvement et je suis l'histoire du monde,
Tu es une beauté noire, une vierge qui pleure, non pas sèche,
Tu es la nuit, la peau d'un rêve à moitié sourd,
Tu es la terre et sculpture humaine à moitié,
Tu t'offres, tu jouis et tu courts,
Tu t'enfuis, aride, tu es la fin du jour...
Le temps n'est rien qu'une surface invisible, la poussière Un souvenir d'antan, un coeur noir glacé par les plaines acides, Le crâne est une boîte, un vide savamment orchestrée, Tu es belle, tu t'offres et l'homme de te trouver... Tu es terre, tu es fertile, tu es un mois d'avril, Tu caches tes secrets, abîmée par le jour... Tu es le mouvement et je suis l'histoire du monde, Tu es une beauté noire, une vierge qui pleure, non pas sèche, Tu es la nuit, la peau d'un rêve à moitié sourd, Tu es la terre et sculpture humaine à moitié, Tu t'offres, tu jouis et tu courts, Tu t'enfuis, aride, tu es la fin du jour...