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     Je ne veux pas dormir seule.
    Je vous observe emmurés dans le cadre.
    Et je vous emporte pour la nuit, matière et pigments crus.
    Mutisme des corps.
    Sécheresse du sein.

    Demain, à votre tour vous serez seuls.
    Et vous m'observerez, intrigués, dans la boucle de mes mouvements.


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  • Et maintenant prenons une petite leçon de goinfrage

    Youpla boum, me revoilà ! J'ai passé ma crise bloguesque, ma crise de la trentaine, ma crise clopesque (heu, en fait, non, je suis en plein dedans...). 
    Résumons : il y a bientôt un mois, j'ai décidé d'arrêter de fumer. Ca s'imposait : trente ans, trentième tentative (véridique). Et alors là, JAKPOTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT !!!!
    Mon sevrage se passait  relativement bien, j'avais pas  encore mordu mon colloc ni agressé les gens dans le métro.  SAUF QUE. Sauf que depuis j'ai adopté huit nouveaux petits potes  ou comment prendre une taille et des cahuètes en deux pots de cuillers de Nutella, neuf poulardes et six sangliers ... Huit kilos bien gras  en un mois ! Record pulvérisé ! Je me suis goinfrée, mais alors goinfrée... Pourtant j'avais anticipé : le matin, réveil à 6H30 pour la gym tonic sur direct 8. Bon, ça a duré trois jours...Pour les chanceux qui n'ont jamais pris de gras, vous ne connaitrez jamais cette délicieuse sensation  d'avoir cinq litres de gelée pulpeuse qui gigote dans chaque fesse ! C'est une expérience comment dire .. ATROCE !! J'ai beau me dire qu'il vaut mieux prendre du gras que de perdre un poumon, je ne suis pas au plus glamour de ma forme ! C'est top classe, sisi, je vous jure. C'est hyper sexy la danse  du viking.  

    Et alors le plus drôle dans tout ça, c'est que je continue à me goinfrer comme un petit gruik déchainé ...
    Et j'ai repris la clope...

    En passant,  j'ai trouvé cette niaiserie pour vous :

     

     

     JESUS, SAUVE MOI !!!! Nan, j'déconne. En même temps, vous en vous en foutez, je sais bien, mais vous auriez des suggestions ?
    Et quand je pense qu'il y en a qui crèvent de faim, je m'interroge sur la pertinence et la dignité de ce post.. Allez, zou,  je rentre dans mon bocal de formol.  


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  • " Le Don d'Organes après la mort est le geste le plus noble, l'ultime sacrifice au bénéfice d'un autre souffrant..."
     Professeur Jean Dausset,
    Prix Nobel de Médecine
     

     Aujourd'hui c'est la 12ème  journée nationale du don d'organe. 

    Don

     

     





     

           

     

     

     

     

    Je possède ma carte de don d'organe depuis janvier 2005. Décision que j'ai mûrement réfléchi durant des années. Et puis un jour, un déclic et un clic sur internet. Une petite carte en plus  dans mon portefeuille entre la carte de fidélité Carrefour et le restaurant Num (un thailandais à se damner !).

    Ce n'est pas une décision aisée, j'en conviens. Cependant, à y réfléchir vraiment, on n'est pas moins qu'une bande de barbaks sur pattes ! Bon, certains petits chanceux ont soudoyé le paternel (  qui ça ? ) pour rapiner quelques neurones en plus! Mais encore faudrait-il que les neurones fassent leur boulot ! Blague à part, j'ai pleinement conscience qu'une telle décision n'est pas aisée, mais pourtant combien de maman, papa,enfants sauvés grâce à cette simple petite carte en plastique.

     

    Concrètement, ça veut dire quoi ? Les organes sont prélevés lorsque la certitude du décès est irréfutable et que vous êtes en état de mort cérébrale. Bon, ça  parait pas très glamour comme ça, mais il faut savoir que le corps est restitué en état. C'est souvent une des raisons majeures qui freinent les gens dans leur démarche : la crainte de retrouver un corps mutilé. Pour avoir un cousin croque –mort (véridique), je peux vous assurer que les corps sont restitués dans la meilleure décence ( c' est passionnant de l'écouter parler du maquillage et des soins apportés aux défunts pour la veillée funèbre !).

    Sachez également que le don d'organes n'a rien à voir avec le don de votre corps à la science ! (Sauf si certaines d'entre vous rêvent de se faire ploter leur 90 C par de truculents étudiants en médecine ! Je déconne bien sûr...). Très sérieusement, vous pouvez léguer votre corps à la science, c'est une démarche toute aussi difficile qu'utile. Sachez seulement que votre corps ne sera pas restitué aux proches.

    Vous pouvez également donner votre moelle osseuse.

    Pour information, si vous refusez tout prélèvement d'organes le jour de votre décès, vous avez la possibilité de vous inscrire sur le registre national des refus de dons d'organes.C'est votre droit le plus strict. Simplement, pensez que ces gens en attente d'un cœur, d'un poumon, d'un rein, ce sera peut-être vous, votre mère, votre frère, votre fille, un ami demain.
    Et qu'on ne me parle pas de principe de confession : la vie n'a pas de prix, au nom de quels Dieux que ce soit.

    Vous trouverez tous les renseignements sur le site de France ADOT, l'association française pour le don d'organes et de tissus humains.

    C'est votre dernier mot ? Réfléchissez. Faites appel à un ami ou au coeur du public... 

    Bouh !

     


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  • Homme.
    Envie de toi. Homme.
    Nu tiède, cœur chaud, esprit fin.
    Homme. Nulle part je ne  te vois.
    Les jours se lassent, les corps se ferment de l'absence.
    Envie de clichés. Matins coquins, nuits joueuses, midis câlins.
    Muscs intimes, mêlés. 

    Comment font –elles, ces femmes qui aiment avec la facilité des enfants, ces sœurs qui passent de bras en bras, plèvre et lèvres ouvertes ?
    Aiment-elles vraiment ?

    Homme.
    Souvent je te fuis.
    Je ne te cherche pas, je ne t'attends peut-être même pas.
    Si tu viens à moi, crois-tu que je te reconnaîtrai ?

    UPDATE mercredi 20 juin:
    En tout cas, les gros nazes bien débiles aux neurone atrophiés, je les reconnais, y'a pas à tortiller:
    Parmentier, vers 18 heures: " Hé! Tu viens avec moi faire des cochonneries ? "
    Pauv' tâche va! Ouais, c'est ça, on va en faire des cochonneries avec ta tête de gruik! Du pâté Hénaff ! Connard! Et puis alors c'est marrant ça, suffit que vous sortiez la jupe pour qu'on vous dise bonjour dans le métro. Ca me fait penser à une amie qui, agacée, avait retorqué à un Aldo bien lourdingue qui voulait lui porter sa valise :" Et si j'étais vieille et moche, tu m'la porterais ma valise connard ? ".C'est vrai ça, non?
    Y'a des mecs, c'est comme les bulots, c'est gluand, c'est lourd et ça chlingue.Pfff.
    Et voilà, je veux être poétique, y croire encore, mais y 'a toujours une tarte aux hormones pour me rappeler que beaucoup  de mecs ont l'esprit aussi fin qu'une endive au jambon.


    Humeur du moment :

    Oh, et puis ça aussi :

    Marre tiens.
    Je rentre dans mon bocal de formol.


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